L'utilisation de la virgule...
Corrigé!
1- Pourquoi a-t-on utilisé la virgule dans les phrases suivantes?
A) Il est tombé plus d’un mètre de neige, donc l’école sera fermée aujourd’hui.
Il y a une virgule avant la conjonction de coordination "donc".
B) Demain, dès 9h00, nous pourrons reprendre les cours.
Il y a une virgule après un CP en début de phrase (ici, il y a deux CP).
C) Robin, aide-moi à soulever cette poutre de bois!
Il y a une virgule après un mot mis en apostrophe (on nomme quelqu'un dans une phrase impérative).
D) Pendant que tu commenceras à fabriquer la clôture, j’irai explorer les environs.
Il y a une virgule après une SCT (subordonnée circonstancielle de temps) placée en
début de phrase.
E) C’est mon meilleur ami! William est drôle, intelligent, loyal et très honnête.
Il y a une virgule pour séparer les termes d'une énumération
(ici, une énumération d'adjectifs qualificatifs).
F) Premièrement, nous en apprendrons un peu plus sur le rhinocéros blanc.
Il y a une virgule après un marqueur de relation placé en début de phrase.
G) Gustavio, notre guide, nous accompagnera durant notre ascension du mont Batur.
Il y a deux virgules pour encadrer un CDN (complément du nom).
H) « Nous confirmons l’information : un requin rôde dans le secteur! », affirma le chef de police.
Il y a une virgule après un dialogue afin de préciser qui a prononcé les paroles.
2- L’auteur de ce texte a oublié de mettre les virgules.
Rétablis la ponctuation!
Cher journal,
Durant des jours et des jours, nous avons lutté contre la tempête, mais malheureusement, nous n’avons pu sauver le navire. Ce matin, notre équipe a dû se rendre à l’évidence : il fallait abandonner l’Argonaute et tenter d’atteindre une île des environs. J’ai demandé aux membres de l’équipage de préparer les canots de sauvetage, car notre vaisseau allait sombrer au cours de la journée. Effectivement, en fin d’après-midi, nous l’avons vu se coucher sur son flanc et sombrer dans la mer agitée. Dans notre canot, un silence glacial nous a enveloppés, mais nous n’avions pas le choix de ramer à travers la houle pour fuir cette mer démontée.
Pendant que mes camarades ramaient de toutes leurs forces, j’essayais de faire l’inventaire de notre matériel. J’ai pu répertorier quelques caisses de vivres, une boîte d’outils, un baril d’eau potable, quelques vêtements épars ainsi qu’une dizaine d’épées. « Tenez-bon, mes amis! », ai-je lancé d’une voix forte qui peinait à se frayer un chemin à travers le vent violent. Après avoir ramé durant toute la nuit, nous avons enfin aperçu la terre à travers le brouillard. Heinrick, mon fidèle assistant, s’est mis à pleurer. L’épuisement l’avait certainement gagné, mais j’ai cru percevoir un énorme soulagement à la vue de cette île qui défiait l’immensité de la mer. Nous allions pouvoir survivre, notre vie sur l’île Banaba allait bientôt commencer.